notes autour de la plui |
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marche, écrit comme on marche rythme, par et dans la lang élaguée, pauvre autant que possible, le souffle la respiration suffisants à peine un canevas venu peu à peu : les 4 points cardinaux : le fleuve, la mer, la colline, la mer la plui, l’alternance des jours, aube soir, la plui encore les boucles de sequences. répétitives les positions, et reste mort que ça c’est à peu près tout je crois. j’ai juste laissé glisser. juste une sorte de tension qui a duré 1 ou 2 mois. j’ai lancé l’écriture et l’ai laissée courir autant que possible. c’est-à-dire d’abord dans la vitesse, écrit comme sans soi au-delà de soi autant que possible, glissant en avant de la pensée, plus vite ensuite seulement, travail du corps du texte plusieurs mois. corrections par l’écoute du rythme, dictées par le rythme, presque uniquement, la respiration de plus en plus l’oreille le balancement comme ultime correctrice pour le reste, la technique et toutes ces choses-là, je me suis fait confiance. peut-être à tort c'est ancien aussi désormais. enfin, je ne voulais plus parler d’écrire si l'on joue le txt |
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